Mes séances en solo

Là, côté préparation, c'est tout simple: bas en latex, un anneau autour de la verge pour bander plus vite et plus fort et... un sac plastique.

Une seule photo aurait suffit à résumer la séance.

Il s'agit de quoi là? De moi qui retiens sa respiration pendant deux minutes.
Pour ceux qui font de la plongée, rien de bien transcendant. Mais moi, je ne fais pas de plongée. En plus, pendant ce temps, je bouge, et pas qu'un peu, donc mon organisme consomme pas mal d'oxygène.

    

En fait, les plus avertis en montage vidéo auront remarqué que le résultat est de la triche. On a l'impression que le tournage a été fait avec trois caméras simultanées. Que neni! Ce sont en fait trois plans séquence, selon trois valeurs de plan différentes, remontés.

A chaque plan tourné, j'ai repris plusieurs fois ma respiration. Rien qu'à cause de l'excitation, je ne tiens pas une minute. Au début. Plus çà va, plus l'excitation s'intensifie et plus l'organisme manque d'oxygène, moins je tiens longtemps.
Vous voyez dans ce film une séance de deux minutes, mais pour le tournage, il y a eu trois séances d'environs cinq minutes avec éjaculation à chaque fois.

Pfff... Crevé après çà! 

Coucou! Qu'il est mignon!
En ce qui concerne la tenue, je vous accorde qu'il y a eu un problème. J'avais acheté une combinaison ouverte sans manches mais me suis légèrement trompé dans la taille. Au point où j'en suis, cela ne fait qu'en rajouter une peu plus au ridicule.

Cette séance peut sembler improvisée vite fait. C'était exactement le cas.
Dring, dring! Coup de téléphone: "Qu'est-ce que tu fais ce soir? Je voudrais organiser une petite soirée surprise à Xxx (sa femme) et j'aimerais que tu t'en occupes."
Ben voyons! Comment refuser?

Il faut que je vous explique un peu. C'était une époque où je trainais avec une bande de potes versés comme moi dans les jeux sexuels un peu pervers. Je ne sais plus comment c'est arrivé, soit qu'ils n'avaient pas trop d'imagination, soit qu'ils n'osaient pas (se serait étonnant), soit qu'ils n'avaient pas envie de trop s'emmerder (çà c'est plus problable). Toujours est-il que je me retrouvais la plupart de temps comme "Maître de cérémonie" lors de nos rencontres.

Je donnais un scénario général du déroulement de la soirée (cela se passait le plus souvent en soirée) tout en étant bien sûr ouvert à toutes les propositions des participants. De plus, j'étais le seul à avoir un caméscope à l'époque et me retrouvait bien entendu préposé à l'immortalisation de la scène en video (filmer le truc en mots simples).

En général, c'était préparé une petite semaine à l'avance, ne serait-ce que pour prévenir les participants. Je mettais à contribution ces quelques jours pour trouver des idées plus ou moins originales afin que l'on ne tombe pas dans la routine et, par plaisir autant que par "conscience professionnelle", m'appliquais à moi-même certaine de ces idées afin de me rendre compte de la faisabilité de la chose.

Ne fait pas à autrui ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse, me disait-on lorsque j'étais enfant. Et afin que l'on ne me le reproche pas, je filmais mes séances de self-bondage. D'où la quantité de films (plus ou moins réussis).
Tout çà pour dire que, là, mon pote me prévient en début d'après-midi pour le soir. Voyons voir ce qui me passe alors par la tête.

L'idée était d'être attaché par les coudes au plafond. Pas en suspension complète pour ne pas déboiter les épaules, mais simplement en soulevant le torse. C'est suffisament inconfortable et frustrant pour plaire à la soumise (en l'occurence) sans être extrêmement pénible. On peut ainsi faire durer la chose.

J'ai précisé "en l'occurence" à propos de l'utilisation du terme "soumise" car la séance était prévue pour la copine de mon pote. Mais dans notre groupe, les rôles n'étaient pas figés. Bien que certaines préférences existaient pour chacun, n'importe qui pouvait se retrouver à jouer n'importe quel rôle. En général, c'était tiré au sort. Rien que les séances de tirage au sort étaient déjà drôles car, sauf dans un cas comme celui là, les scénarios (pour son pluriel, l'Académie française préconise d'employer scénarios et non scenarii. En effet le pluriel étranger n'est employé que lorsque le mot étranger est passé dans la langue française avec la même acception) étaient connus de tous.

Je parlais donc d'être attaché par les coudes. L'intérêt de la chose, outre l'inconfort agréablement pénible, est qu'il permet à la victime de s'occuper de son ou ses bourreaux. Je corsais un peu la chose en attachant les chevilles. Au plafond aussi, reliées par la même corde aux coudes en permettant un mouvement de balancier.

Là, je me suis fait avoir. une fois dans cette position, je me suis retrouvé bloqué. Je n'arrivais plus à me remettre debout. De par le mouvement de balancier et le poids de la partie supérieure de mon corps, j'ai eu beaucoup de mal à coordonner mes mouvements pour à la fois baisser les chevilles et lever le torse. Systématiquement, mon propre poids relevait les chevilles. J'ai été bloqué ainsi pendant près d'une demie heure. Avec un petit début de panique cela ne s'arrangeait pas. Puis, je me suis calmé.

Après çà, j'ai essayé différentes autres positions,

Le film (part1)   Le film (part2)   Le film (part3)

pour finir comme d'habitude par une masturbation.

Avec un préservatif ce coup-ci

Après récupération et retournement du préservatif, je m'endui le visage de mon sperme.

Bon, d'accord! Cà fait con de vous montrer çà en masquant mon visage par des mosaïques.

Mais c'est comme çà.

Le film (part4)